Salaire d’un basketteur : pro a, pro b, NBA

Le basket est l’un des sports qui sont les plus suivis dans le monde. S’il est célèbre dans le continent nord-américain, il commence aussi à s’imposer en Europe. La France n’est pas en reste en ce qui concerne le sujet. Présentant plusieurs stars jouant dans la NBA, elle a aussi un championnat qui est intéressant et compétitif. Le tout serait donc de savoir, en devenant professionnel dans le domaine, quel serait le revenu ? Quel est le salaire d’un basketteur pro a, pro b et NBA ?

Le salaire d’un basketteur : une différence selon la ligue

Jouer en tant que professionnel donne accès à des salaires assez confortables. Dans certains cas, quand on entre dans des stades assez avancés, le salaire peut facilement devenir un montant à six chiffres. On parle notamment de la NBA, qui permet de faire plus de 11 millions d’euros l’année. À l’heure actuelle, certaines stars françaises se font payer dans les 22 millions de dollars. Avec le dollar qui prend le pas sur l’euro, ce chiffre n’est plus revu à la baisse lors de sa conversion dans la monnaie locale.

Pour les deux ligues que sont la Pro A et la Pro B, le salaire n’est pas encore à ce niveau. Mais, il n’est pas non plus négligeable. Dans la pratique, ils ne sont en activité que 8 mois. Et sur cette durée, certains joueurs peuvent se faire plus 220 000 euros. Si l’on prend le contrat mensuel, la rémunération serait dans les 27 500 euros. Comparé au SMIC français, ce chiffre n’est pas anodin. Il ouvre la porte à plus d’une possibilité. Il est aussi à noter que d’autres revenus peuvent venir en complément. On peut parler notamment des primes de victoire et des droits à l’image. Le contrat de sponsoring n’étant pas en reste.

Le salaire d’un basketteur en pro A : des revenus alléchants

 

Il est important de comprendre que les joueurs de basket professionnel n’ont pas la possibilité de pratiquer leur activité au-delà de la quarantaine. Seuls quelques joueurs peuvent la dépasser et c’est encore pour une durée de 2 à 3 ans au maximum. Aussi, leurs revenus doivent donc être considérés avec une grande relativité.

·      Le revenu moyen : loin de la hauteur des super stars

L’image que l’on a des joueurs de sport professionnel vient surtout des personnes qui se trouvent dans des situations d’exception. Les joueurs les plus médiatisés donnent une image qui peut être erronée. Aussi, peut-on facilement penser que tous les joueurs de pro A touchent plus de 25 000 euros par mois.

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La réalité est bien différente, en moyenne, les joueurs gagnent dans les 9 500 euros mensuellement. Cette rémunération n’est certes pas parmi les plus exceptionnelles. Mais elle peut suffire amplement pour une vie confortable. Si on le compare au monde du football, un écart considérable est encore observable. Même en termes de super stars, l’écart est incommensurable. Par contre, le montant est nettement suffisant pour vivre confortablement sur le sol français.

Le salaire d’un basketteur en pro B : un salaire de cadre

Le métier de basketteur est très exigeant. Lors d’une saison, on fait face à des matchs qui ne sont pas tout le temps faciles. Pour garder la forme et maintenir un niveau excellent, il faut mettre un point d’honneur sur l’entraînement. De ce fait, ce n’est pas une profession de tout repos. Chaque jour, il faut passer à la salle de sport pour avoir un physique de sorte à pouvoir enchaîner des matchs. Cela est de mise que ce soit en pro A ou en pro B.

Pour tous ces efforts, un joueur en pro B touche une somme de 4500 euros bruts mensuels. Pour un joueur de pro B, les ambitions ne se limitent pas à jouer d’une manière acceptable. Il faut passer tout le temps au niveau supérieur. Il en va de même pour le club qui se trouve dans la division B. Les aspirations convergentes toutes vers la montée dans la ligue supérieure. Si l’équipe, et par conséquent le joueur, reste toute sa carrière dans le Pro B, le salaire ne suffirait peut-être pas pour prévoir une retraite à 40 ans.

Pour ceux qui sont dans un processus d’effort continuel, le salaire peut vite devenir intéressant. Si les résultats sont là, la rétribution reçue de la part du club peut être doublée. Pour ceux qui font partie de l’élite de la pro B, les revenus peuvent atteindre les 10 000 euros.

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Des avantages en nature

Que ce soit pour les joueurs en Pro A ou en Pro B, des avantages en nature peuvent être mise en place. Des logements et une voiture sont mis à la disposition du joueur. C’est surtout le cas pour les joueurs qui font l’objet d’un transfert. Autrement dit, il s’agit des joueurs non formés sur place. Les avantages de ce genre pourraient coûter dans les 15 000 à 20 000 euros au club.

Cette charge n’est pas une évidence pour tous les clubs, mais il faut le faire si l’on veut prétendre à une saison réussie. Le personnel et le staff travaillent donc de concert pour donner vie à ce projet. Toujours est-il que les joueurs restent la clé du succès. Aussi, leurs salaires sont justifiés.

Le salaire d’un basketteur en NBA : un tout autre monde

Le basket français est en bonne voie, mais la référence reste du côté de l’Amérique du Nord. Les joueurs du monde entier veulent faire leur preuve pour intégrer la NBA. Le niveau y est élevé, le salaire aussi. La Star française des années 2000 Tony Parker a longtemps était le sportif tricolore le mieux payé. Cette période concorde avec la domination des Spurs. À l’heure actuelle, plusieurs sont les étrangers qui sont logés parmi les mieux payés.

·      Un Rookie : une rémunération qui dépasse la Pro A

Pour entrer dans la ligue nord-américaine de basket, il faut passer par la case débutant. Selon le processus normal, il faut donc être drafté par équipe pour pouvoir entrer par la grande porte. C’est notamment l’objectif de tout joueur en Europe et dans le reste du monde. Il est à noter que les rookies sont sélectionnés avec le plus grand soin. De ce fait, un classement des meilleurs jeunes talents est établi préalablement par la NBA.

Pour un joueur qui arrive en tête de liste de la draft, le salaire annoncé est de 9 089 300 de dollars. C’est une somme qui dépasse largement le plus grand salaire dans la ligue française. Pour la suite de ce contrat, le salaire est maintenu avec une légère hausse pour la deuxième année. Arrivé à la troisième saison, le club peut revoir les termes du contrat. À la 5e année de participation à la NBA, si le joueur est prometteur, il peut espérer un gros contrat.

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La réalité veut que même le joueur 30e au tour de draft gagne un salaire de 1 803 800 de dollars. Autrement dit, il a droit à un salaire mensuel de 150 000 euros par mois, ce qui fait dix fois le salaire du président français. S’il reçoit un contrat max, ce salaire se verra augmenter de 50 % au minimum.

·      Les monstres de la NBA : un revenu hors normes

Quand on s’intéresse un tant soit peu à la NBA, on connait surement le nom d’un certain LeBron James ou un Stephen Curry. À côté, on a aussi Kevin Durant et Lillard. Leurs renommées ne sont plus à faire. Ils pèsent lourd dans le jeu de leurs équipes, mais aussi au niveau de leur salaire. Parmi eux, Damian Lillard est celui qui a connu la plus grosse signature avec un contrat Max qui lui garantira 62 millions de dollars pour 2026. Le « Dam Time » coûtera cher.

La liste suivant vous donnera une idée de top 5 des joueurs le mieux payés en NBA :

  • Stephen Curry : 48 million de dollars,
  • John Wall : 3 million de dollars,
  • Russell Westbrook : 47 million de dollars,
  • LeBron : 44,5 millions de dollars,
  • Kevin Durant : 44,1 millions de dollars.

Il est à noter qu’ici on parle uniquement du salaire que les joueurs se font sur le terrain. En termes de revenu absolu, LeBron est nettement au-dessus de tout le monde. Il prétend même au titre de sportif le mieux payé.

·      Un salaire minimum garanti

Si un joueur parvient à signer un contrat avec une équipe, le club sera dans l’obligation de lui fournir un salaire minimum. Le montant a été fixé par le syndicat des joueurs. De cette manière, le plus petit salaire en NBA se trouve être 1 million de dollars. Il est appliqué pour un joueur qui a zéro année d’expérience. Par contre, le minimum syndical évolue avec les années passées sur les parquets de la NBA. Pour 5 ans d’ancienneté, le joueur touchera 2,1 millions de dollars. Avec plus de 10 ans baignés dans l’univers professionnel du basket, le salaire frôle les 3 millions d’euros.

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