Le sélectionneur du XV de France Fabien Galthié, juste avant le lancement du tournoi des 6 nations, a fait l’objet d’une polémique. Le principal sujet était son salaire. Totalsportal l’aurait divulgué. Il aurait aussi mis en place un classement entre les entraîneurs des équipes participant au fameux tournoi. La Fédération française de Rugby (FFR) et lui-même ont voulu démentir ses affirmations. Ce remue-ménage ne permettait pas d’avoir une vision nette sur le salaire de Fabien Galthié. Il serait intéressant de connaître le montant approximatif de ce dernier pour vous faire une idée. Bien entendu, la somme exacte est tenue secrète par la FFR et le concerné.
Le salaire de Fabien Galthié selon les différents points de vue
Dès lors qu’on parle du salaire des personnalités importantes dans le monde du sport, plusieurs sons de cloche se font entendre. De ce fait, les personnes intéressées sont un peu perplexes face à la réalité des choses. Personne n’est capable de trancher exactement de quel côté se trouve la vérité.
En ce qui concerne celui de l’ancien numéro 9 de l’équipe de France de Rugby, l’affaire n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire. Des montants sont apparus. Des informations sur un salaire à six chiffres ont été annoncées. D’aucuns affirment qu’il toucherait en plus de cela une prime qui élèverait son salaire à plus d’un million d’euros.
· Le salaire de Fabien Galthié selon Totalsportal
Le média britannique a fait des enquêtes sur le salaire de tous les sélectionneurs présents dans les six nations. À la lumière de cette dernière, leurs journalistes ont sorti un classement. Il placerait Fabien Galthié à la deuxième place, juste dernière l’entraîneur du XV de la rose. Il est à noter que l’anglais toucherait un salaire estimé à 887 000 euros par an. L’entraîneur français, lui, toucherait un montant de 769 000 euros. La somme est plutôt flatteuse, étant donné qu’ils annoncent aussi qu’il toucherait en plus une prime assez conséquente.
La prime en question n’est pas anodine, elle serait d’une valeur de 592 000 euros l’année. Si l’on se réfère à ces informations, le sélectionneur serait plutôt bien loti. Il serait payé à hauteur de 1 361 millions d’euros. Quand on connaît les résultats obtenus par l’équipe nationale, on peut supposer que la prime est amplement méritée. Vainqueur du tournoi en 2022, avec un parcours sans faute, la France domine les débats. Reste à voir comment ils vont gérer la prochaine coupe du monde qui se déroulera sur le sol français.
· Une démentie de la part de la FFR
La fédération a réagi par rapport au montant annoncé. Elle affirme catégoriquement que la somme de plus 750 000 euros n’est pas la rémunération de l’entraîneur de l’équipe nationale. Elle ajoute que l’existence d’une quelconque prime est aussi à exclure. Non seulement la somme n’est pas exacte, mais le bonus s’avère infondé. De ce fait, les 1,3 million d’euros seraient donc une utopie. Enfin, selon les dires de FFR.
En continuant sur sa lancée, la fédération dément la place qu’il occupe parmi les sélectionneurs des six nations. Elle ajoute que, si classement il y a, Fabien Galthié serait à la 6e position. Cependant, elle n’a communiqué aucune information sur le salaire exact du sélectionneur. Dans un souci de confidentialité, le montant doit être gardé privé. Toutefois, on peut être sûr qu’il est fixe et non soumis à une prime.
· Une estimation se basant sur les deux points de vue
Certes, la FFR dément les informations données par Totalsportal, mais elle communique quand même quelques indices sur la valeur que pourrait avoir la somme. Pour ce faire, on peut se baser sur l’affirmation que Fabien Galthié serait sûrement à la 6e position. Ce salaire ne peut pas dépasser le montant de la personne qui occupe cette place. Pour se faire une idée, voici ledit classement :
- 1er place : Eddie Jones (sélectionneur anglais) : 887 000 euros,
- 2e place : Fabien Galthié (sélectionneur français) : 769 000 euros,
- 3e place : Andy Farrell (sélectionneur irlandais) : 592 000 euros,
- 4e place : Kieran Crowley (sélectionneur italien) : 592 000 euros,
- 5e place : Gregor Townsend (sélectionneur écossais) : 592 000 euros,
- 6e place : Wayne Pivac (sélectionneur Gallois) : 590 000 euros.
Si on recoupe les deux informations, on peut dans un premier temps supposer que le salaire de l’entraîneur de l’équipe nationale ne dépasserait pas les 590 000 euros. Cependant, on peut aussi croire qu’il n’en est pas loin. Il est à noter que les primes pour chaque sélectionneur n’ont pas été mises dans la liste. Étant donné que la FFR affirme ne pas en donner au sélectionneur, ce serait un non-sens.
Le salaire de Fabien Galthié : un revenu assez confortable
Si les chiffres exacts ne sont pas connus, on peut quand même supposer que la somme n’est pas tombée loin de l’arbre avec les informations fournies par la FFR et Totalsportal. On peut mettre en place une estimation de salaire à 580 000 euros, contrairement aux 700 000 euros annoncés initialement.
Si l’on met ce salaire en perspective, on aurait une idée plus claire de sa valeur réelle. Oui, il est 6e parmi les entraîneurs, mais qu’en est-il si on le compare à la réalité des français.
· Le salaire mensuel de Fabien Galthié
Pour un salaire de 580 000 euros l’année, la valeur mensuelle est de 48 000 euros environ. Le montant est plus qu’acceptable. Comparé à celui des hauts fonctionnaires d’État, il recevrait plus de quatre fois leur revenu qui est de 10 000 euros environ. La seule différence entre les deux entités est que Fabien Galthié est en place sur une durée relativement courte. Son contrat actuel le lie à l’équipe de France de 2019 à 2027. Mais, il peut être prolongé si les résultats sont au rendez-vous.
Si on le compare avec le salaire moyen des français, cette somme équivaudrait à leurs salaires annuels. Mais cette égalité est encore soumise à une condition. Il faudrait que la personne soit un cadre dans une entreprise. Pour le salarié moyen, le revenu annuel est d’environ 39 000 euros bruts. On peut constater qu’il est assez bien payé, selon les estimations.
· Le salaire journalier de l’entraîneur de l’équipe nationale de rugby
En une journée de travail, le sélectionneur peut toucher environ 1600 euros. Autant dire, le SMIG français est de 1539 euros pour l’année 2023. En 24h de travail, il fait le minimum qu’on doit percevoir à chaque fin de mois. En 8 heures de travail, il gagne l’équivalent de 151 heures de dur labeur pour une personne lambda. Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne en termes de salaire.
Si on entre encore plus dans les détails, on pourrait dire qu’une heure de son travail vaut à peu près 200 euros. On est à un niveau d’un expert chez Rothschild qui aurait dix ans d’expérience. Une heure de cours de trading auprès d’une telle personne vaut 150 euros. Mais l’expertise du tacticien français vaut son pesant d’or si l’on considère les résultats obtenus par l’équipe de France.
Les raisons justifiant le salaire de Fabien Galthié
Pour qu’une équipe puisse être préformante, un certain nombre d’ingrédients est essentiel. Les joueurs jouent un rôle important, certes, mais l’entraîneur est le garant de la synergie de l’équipe. Pour le cas d’un sélectionneur dans l’institution nationale, le travail est encore plus épineux. Il doit détecter les talents dans les clubs et travailler avec une équipe qui ne se voit pas régulièrement.
· Fabien Galthié : des résultats plus qu’honorables
Le rugby français n’est pas loin d’être sur le toit du monde avec les résultats qu’ils ont obtenus durant l’année 2022. Ils ont fait un tournoi avec un sans-faute. En 10 rencontres, l’entraîneur et ses protégés ont collecté autant de victoires. Ils sont les grands vainqueurs des six nations.
Il est à noter que l’équipe de France n’a plus connu de triomphe dans cette complétion depuis 2010. Le prochain objectif qu’ils ont dans le viseur est clairement la coupe du monde. Et qui de mieux que Fabien Galtier pour y parvenir ? Avec lui à la tête de l’équipe, on reste sur 13 victoires consécutives, un record. Lui aux commandes, la France devient le plus grand favori pour le titre de champion du monde. Elle est considérée comme l’équipe à abattre.
· Une expérience à la hauteur de sa rémunération
En tant que joueur, il n’est plus à présenter. Mais, son parcours en tant qu’entraineur est tout aussi impressionnant. Après tout, on ne devient pas sélectionneur par le fruit du hasard. Environ 3 ans après avoir pris les commandes du stade français, il le mène vers le titre de champion de France. Il sera entraîneur de Montpellier avant de devenir directeur sportif du RC Toulon.
De ce poste, il passera à sélectionneur de l’équipe de France. Sous la lumière de son génie tactique, la France retrouve ses couleurs et gagne le 10e grand chelem de l’histoire. Cette victoire lui a valu une prolongation jusqu’en 2027. On compte sur lui et ses joueurs pour la coupe du monde 2023.